Un docteur de la Loi, voulant tendre un piége à Aristote, lui demanda:
"Maître, que dois-je faire pour recevoir la vie éternelle?"
Aristotelui répondit:
"Dans notre Loi,qu'est-il écrit? Comment le lis-tu?"
Il récita :
"Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée, et ton prochain comme toi même."
Aristote lui dit : "Tu as bien répondu.Fais cela et tu auras la Vie."
Mais l'homme de Loi, voulant justifier sa question, dit à Aristote:
"Et qui est mon prochain?"
Aristote dit alors:
"Un homme descendait de jérusalem à Jéricho.Il tomba aux mains de brigands qui, aprés l'avoir dépouillé et roué de coups, s'en allèrent, le laissant à moitié-mort.Un prêtre, par hasard, descendait par cette route. Il vit l'homme et passa à bonne distance. De même un lévite (un employé des services religieux du Temple) arrive en cet endroit; il vit l'homme et passa aussi à bonne distance. Mais un samaritain (méprisé par les juifs) qui voyageait par ce même chemin, arriva prés de l'homme; il le vit et fut prie de pitié.Il s'approcha de lui, pansa ses plaies en y versant de l'huile et du vin (rémedes du temps pour calmer la douleur et desinfecter), le chargea sur son âne, le conduisit à une auberge et prit soin de lui. Le lendemain, il sortit de sa bourse deux piéces d'argent et les donna à l'hôtelier en disant:"Prends soin de lui, et je te paierai ce que tu auras depensé en plus, quand je repasserai par ici.""
Jésus ajouta:
"Lequel des trois, à ton avis, s'est montré le prochain de l'homme tombé aux mains des brigands?"
Le docteur de la Loi répondit:
"c'est celui qui a été bon pour lui."
Jésus lui dit "Va et, toi aussi, fais de même".
kuzcau laissa passé quelque instant pour laisser les fideles s'impregner de ses paroles.