Mariage d'Aldara et Crategos

Doctorgradus dit :

(hrp: on finira la cérémonie demain matin; on refera l'échange des consentiments, puis la bénédiction des alliances et enfin la proclamation du mariage; à demain

Aldara a l'impression de faire un mauvais rêve.
Elle entend chuchoter derrière elle, un homme se lève, sort! Le maraud!
Voilà que ça continuait! Tout allait vraiment de travers! Elle se retourne et voit l'homme en question glisser une bouteille à un soldat, lui chuchotant quelque chose.
Ni une ni deux, voilà la Rouge debout, relevant sa robe aussi élégamment qu'elle le peut, se dirige d'un pas décidé vers le soldat qui tente de se faire tout petit.
Mon brave, c'est pour nous, je présume? Un cadeau de mariage?... Parfait. Vous avez accompli votre mission!

Une main qui se tend, un peu tremblante, attrape le goulot. Des pas qui font demi-tour, qui claquent sur le pavé de l'église.
MOUIC!! Un bouchon qu'on retire avec application...
GLOU GLOU GLOU, quelques lampées qu'on avale pour se redonner du courage.
Une main qui se tend vers le curé.
Tenez mon Père, il est bon, ça vous détendra!
Une silhouette blanche qui reprend sa place sous les yeux médusés d'un Crategos un peu perplexe...

Aldara écoute Ysandre, émue jusqu'à la corde. Elle se souvient de cette nuit, oui, comme elle n'oubliera jamais la nuit où elle rencontra Weulfen, la nuit où Apolonie l'accueillit avec un brin de myosotis, la nuit où Jo la convia à son premeir bal, lui prêtant une robe rouge comme le sang, la nuit où elle rencontra un Poilu qui lui proposa de l'aider à comprendre comment se servir d'un mandat, la nuit où elle surprit Crategos en légère compagnie, la nuit
où elle sut que sa vie serait ici, pour toujours. Ses yeux s'embuent, elle perd l'équilibre, serrant plus fort la main de l'homme à ses côtés. Celui qu'elle a changé. Celui qui l'a changée...
Elle ouvre la bouche, pour remercier sa chère et tendre protectrice, les lèvres tremblantes...

HIC!

Johanara dit :

Puisqu'on en était au déclaration d'amour...

Emue par les paroles d'Ysandre , Johanara , déjà en larmes s'approcha des mariés et leur prit chacun la main.


Que le jour recommence, et que le jour finisse
Sans que jamais le lien amoureux ne périsse

Que jamais ne s'envolent tous ces moment d'ivresse
Que la vie à longs flots leur verse le bonheur
Eternelle la flamme , immuable la promesse
Quand on s'aime comme ils s'aiment il n'y a jamais d'heure...

Puis se tournant vers Aldara...

Ma belle maraude...

Quand j'aime c'est pour toujours. Je t'ai accueillie , je t'ai aidée , je t'ai relevée quand tu étais au plus mal . Et tu as fait de même , tu as séché mes larmes , tu as pansé mes plaies , tu m'as tendu la main...

Te souviens tu de ce baiser?

Tu seras mariée sous peu ... Alors c'est maintenant où jamais pour te le rendre!


Se baisse doucement et embrasse son amie avec tendresse!

Dirix dit :

La porte de l'église s'ouvrit discretement, tout le monde était trop occupé par la cérémonie de mariage quand un petit cliqueti métalique retentit dans l'église. Ce bruit venait d'un médaillon qui roulait sur le pavé de l'église. Aprés avoir fini ca course contre un des bancs du lieu sacrée, on pouvait lire sur l'une de ces face "VV" et aussi plus fraichement sculté "Bonheur a vous deux", signé "-L'impardonnable-"

Hugoruth dit :

Hum, le retard. Ce fameux "quart d'heure berrichon"... Le Duc savait très bien ce que c'était car il l'était, une fois encore. Oh bien entendu, il allait trouver mille excuses... L'état de la route, un laquais qui exigeait une avance sur salaire, un brigand notoire essayant de lui voler sa bourse... Mais la seule excuse, c'était sa volonté de toute faire jusqu'au bout, de ne jamais remettre à demain ce qu'il devait faire. Résultat, il n'avait pu arriver à temps passer prendre Terwagne pour le mariage de son amie Aldara.

Sur la route, le cocher avait fouetté pour rattraper le temps perdu mais, comme chacun sait, le temps perdu ne se rattrape plus. ll arriva finalement à l'église de St Aignan, Terwagne à son bras. Oh, il savait que d'aucuns ne seraient pas ravis de le voir présent. Mais il avait été invité, personnellement, et honorait toujours les invitations émanant de ses amis.

Il entra, se signa et prit place sur un banc, au fond de l'édifice. Par chance, ils étaient arrivés avant le moment fatidique et c'est l'œil indubitablement ému qu'il suivit, ne lâchant pas la main de sa voisine, la suite de la cérémonie.

Thomas de Clérel dit :

Tout de noire vêtu, légèrement voir beaucoup en retard du fait d’une audience qui avait trainée à la cour de justice Berrichonne, le jeune procureur Berrichonne se glissa dans l’assemblée des convives essayant de ne pas trop troubler la cérémonie de mariage.

Invité par crategos qu’il avait appris à connaître et à apprécier durant le mandat, le jeune homme était heureux d’avoir été invité, d’abord par amour des banquets de mariages où l’on mange toujours bien pour pas un écu, et ensuite parce qu’il était invité au mariage d’une personne qu’il appréciait et cela rendait la chose plus agréable. L’odieuse impression d’être un pic assiette était tout de suite moins présente…

Installé dans le fond de l'église, Thomas attendit la fin de la cérémonie pour aller féliciter les mariés puis profiter du banquet.

normandie entra et s'installa au fond de l'eglise, il etait heureux d'etre au mariage de ses amis.
il leur souhaitait d'etre le couple le plus heureux de Saint Aignan.

Aldara dit :

Les cadeaux pleuvaient de toutes parts.... alors que la cérémonie n'était même pas finie!!!
Euh, pardonnez-moi, mais... je vous signale juste qu'on n'est pas encore mariés... Mais merci...! Hihihic!

Elle reçoit le présent de Bimba, lit les noms de ses amis, commence à renifler. Pusi elle lève la tête, écoute les paroles de Jo, sa chère Jo, la première Saintanaignaise à lui avoir tendu la main. Un cliquetis. une pièce qui roule sur le pavé, tout le monde baisse les yeux, suit la course folle du petit objet rond... jusqu'aux pieds de La Rouge...

Elle sait. Tout de suite. Elle cherche dans l'assistance, les yeux fous. Une main tremblante qui ramasse le médaillon, le tourne entre ses doigts. Un souffle imperceptible: Dirix... Je savais que tu n'étais pas mort... Le Pardon s'accorde... Je te l'offre... sur un médaillon... d'argent...

Des larmes qui roulent, laissent une trainée humide dans le far de ses joues. Une main qui se porte à son front, arrache le petit médaillon d'argent, qui rejoint l'autre, tinte, roule entre des doigts fins mais encore sans alliance...
DIRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIX

Terwagne dit :

Elle avait beau tenter de le cacher, surtout à celui au bras de qui elle était, il n'était pas difficile de voir sur son visage que ce retard la contrariait grandement. Elle avait horreur d'être remarquée, et arriver en pleine cérémonie, c'était bien le meilleur moyen pour ne pas passer inaperçue.

Fort heureusement, la porte ne grinça pas lorsqu'elle s'ouvrit pour les laisser pénétrer dans les lieux, et ils prirent place sans tarder dans les derniers rangs, s'adressant un petit regard complice, comme souvent en ce moment.

Terry porta son regard vers l'endroit où se tenaient les deux futurs époux, et sans vraiment en avoir conscience, resserra ses doigts dans ceux de l'homme qui faisait battre son coeur.

Goldy arriva en courant à l'église

Aldara dit :

Elle aperçoit Weul, Judith, flamboyante, tenant pat la main un bambin aux cheveux de blé. Elle ne comprend pas, qui est cet enfant?...
Elle dessaoule vite la bougresse.
Ma Louve... Attends... Merci d'être
là, je sais que ce n'est pas chose aisée pour toi. Mon plaisir est grand de te voir, toi et ce... hum?... Qui est-ce?..."

Elle plante ses prunelles dans celles de la beauté rousse qui entortille ses doigts dans la chevelure ensoleillée, retient la main qui s'enfuit déjà.

Goldy dit :

Il se présenta devant les futurs mariés et leur dit:
" Bonjour, Crategos et Aldara, je suis content d'être parmi vous, je suis heureux de vous souhaitez tout mon bonheur. Je vous connais que depuis trop peu mais j'ai pu vous apprécier, apprécier la bonne bière de l'Auberge Rouge, Puisse Aristote et Christos guidés vos pas vers l'amour eternel et qu'il vous permettent de faire beaucoup d'enfants. Vous savez qu'en moi vous trouverez toujours un ami, un confident, et un camarade. Vous savez que je pourrez toujours comptés en vous 2 autant que vous pouvez compter sur moi."

Se penchant sur Damoiselle Aldara lui adressa un baise main et rajoutant :

" Aldara, j'aimerai être le dernier à vous dire mes hommages damoiselle, que Crategos puisse vous guider, vous soutenir toute la vie durant"

Prit Crategos d'une franche acollade bien virile:
"Bon courage mon ami" dit il avec un leger sourire et rajouta:
"Puisses tu comblé ta femme tout les jours de votre vie et lui apporter fidélité écoute et partage"

Goldy avec le coeur serré car peut être ne connaitra jamais un moment comme celà dans sa vie. Mais il était très content d'être là pour ces 2 amis

Apolonie dit :

Elle a hésité longtemps entre le lui tendre et le lui lire... Voyant Ysandre, Johanara sauter le pas elle fait de même. Et d'un pas mesuré s'avance vers l'autel. Elle se pose en face des mariés. Avec un sourire, elle déroule le parchemin qui a eu le temps de bien se froisser dans sa main. Nempêche, elle le déplie. Et d'une vois au début chevrotante, puis de plus en plus forte et claire, elle lit les lignes qu'elle a écrites là bas en Provence, le jour où elle a reçu le faire part de leur mariage. Se concentrer. Ne pas bafouiller.

Citation:

Aldara, Crategos ... Comment vous dire à tous deux ce que je ressens ? Coment vous dire l'émotion qui m'étreint ce soir à votre mariage ? Comment ... Je vais tenter par ces quelques lignes de vous les dire. Commençons chronoliguement. Crategos ... toi qui m'as vue arriver à Bourbon, toi qui m'as connue à mes débuts. Questions, rougissements, ne pas jamais vexer, être toujours aimable c'est comme ça que tu m'as connue. Rapidement je n'ai plus eu besoin des conseils du parrain que j'avais choisi en toi. Mais tu m'en as demandé. Te faire élire comme maire, t'aider, te soutenir, t'épauler. Quelle bonne époque que celle là ! J'ai refusé le poste de tribun pour partir en voyage, tu as profité de ces tribulations pour piller la caisse de mon village. Comme je t'en ai voulu. Comme j'ai vomi ton attitude envers nous. Toi soudain si Berrichon alors que tu n'avais pas su rester bourbonnais.. Comme je t'ai hai pour ce que tu m'as dit. Tes mots, crus, insultants, envers moi, envers les miens. Et j'en viens à toi ma belle. Un jour d'octobre... En taverne, à Bourbon. Une jeune femme... Toute juste revenue d'une fausse couche. Pâle, vidée, blessée, triste. Une ombre comme a dit Ysandre. Je t'ai vu, tu m'as plue. Je t'ai invitée, je t'ai acceptée. Ma belle, ma rouge, tu es passé dans ma masure. J'ai fait ce que j'ai pu. Peu de choses... Juste un sourire. Et une amitié. Aldara... Je ne sais pourquoi, un lien tissé à jamais. Rejeter le saligaud, t'héberger, t'aimer. Et te voir partir. Vivre. Souvenir d'une période où je pensais régulièrement à toi, missives qui nous reliaient. Et un jour, tu me parles de lui. Saint Aignan. Contrée qu'à l'époque je ne pouvais voir que d'un mauvais oeil. Amoureuse de Willen comme jamais femme n'a aimé un homme, te savoir en Berry, pire, tu me parles de lui. Mon coeur s'est serré. Et j'ai refusé de voir. Je t'ai dit par retour de courrier ce que j'en pensais.... Et un jour, l'air de rien, pendant que je faisais le service dans une taverne, tu es revenue... Toi que je n'attendais plus. Dans tes bras je me suis précipitée. Aldara, je t'ai toujours aimée. Gênée pourtant tu étais. Les yeux baissés ... J'ai vu. J'ai deviné. Et ne t'en ai pas voulu. Dans les bras l'une de l'autre comme à chaque rencontre. Ma belle ... Où tu iras j'irai... Tu m'as obligée à faire face à ce que j'avais refusé. Celui que j'avais choisi comme parrain, qui m'avait trahi.. qui avait insulté les miens. Lui pardonner ? Il n'y a que grâce à toi que j'y suis parvenue. Et je l'ai fait. Crategos... Ce ne sera plus jamais comme avant. Tu es redevenu un ami... tu ne seras plus jamais mon parrain. Mais tu as su conquérir son coeur. Et il n'était pas simple à conquérir. Aldara ma douce, tu as su le rendre humain. Tu as su nous réconcilier. Aujourd'hui nous fêtons votre union et je suis là... Tu es ma rouge, ma filleule, ma tendre amie. Ma douce et fière Aldara. Je suis heureuse autant que tu l'es. Je suis avec toi. Toujours et n'en doute pas. Mes amis, ce soir je suis fière. Fière de vous, fière de ce chacun est devenu depuis l'époque où nous nous sommes connus. Aldara je t'aime. Je veux que tu sois heureuse. Sois le. Et continue à te moquer des autres. Seul ton avis compte ma rouge. A ma filleule et celui qui fut mon parrain, soyez heureux. Je suis là pour vous. Je vous aime, et aimez vous, Apolonie.

La sentinelle baisse un peu les yeux. Baisse la voix, et retourne à son siège tranquillement. Sourit timidement à Jo "j'en ai pas trop fait là ? " En même temps ce texte elle l'a écrit il y a des jours, sous un olivier, le jour où elle a reçu le faire part. A sa place elle attend la suite de la cérémonie.

Aldara dit :

Elle écoute d'une oreille distraite Goldy ne lâchant pas sa poupée des yeux. Elle l'entend souhaiter "bon courage à Crategos", ne sait trop comment comprendre cette phrase, mais décide de ne pas s'en offusquer. Sourire en remerciement à ce membre du BERRY, fidèle des premières heures. Sourire qui se fige vers sa Louve qui ne répond pas.

armada entra dans la sale sens fair de bruit puis pris place au mariage de son futur parain, il fut si discret que personne ne le vit tout de suite et se disimula dans la foule

Judith dit :

La rousse détourne le regard. Elle a les yeux rouges et pleins de larmes et d'avoir a soutenir celui de sa sienne est trop dur. Elle souffle, presque muettement :

Mon fils, Aldara ... Tamarin. Dis bonjour, mon mien, dis.

Sa main glisse des cheveux blonds jusque dans le dos du garcon, qu'elle pousse au devant de son aimée. Elle releve les yeux, la fixe et o combien il est difficile pour elle de le faire, mais la rousse, dans un ultime effort pour retenir ses larmes, lache, le coeur qui souffre :

Adieu. On part. Je ... Je t'aime.

Un pigeon arriva et se posa, une patte en l'air, près des deux touretereaux:

Citation:

Bonsoir vous deux, je vous avais promis un petit mot pour votre mariage, ne pouvant vous honorer de ma présence. Je vous souhaite donc tout le bonheur qu'il est possible de souhaiter, que des jours enflammés se profilent, et que votre amour soit plus fort que tout. Je vous embrasse fort Avec toute mon amitié Ezhelkiel

Goldy trouvait que la valse des pigeons et de colombes était très belle et tapissé le sol de belles plumes multicolores